L’Ensorceleur des choses menues
Ensorceleur des choses menues, son échoppe ne payait pas de mine, mais il s’était taillé à force de labeur une bonne réputation dans le quartier. On le faisait venir pour poser un sort de serrure, ou pour inverser le cours d’une source afin que l’eau monte à l’étage. Voilà bientôt trois mois qu’il avait pris sa retraite et entrepris la rédaction de ses mémoires. Pour ce faire, il avait acquis un cabinet d’écriture ; le premier vrai luxe de son existence. »
Dans cette fantasy sans épées ni chevaux, Régis Goddyn s’interroge sur la transmission entre les générations et imagine une société où l’avidité à vivre ne connaît aucune limite. Jusqu’où une société est-elle prête à aller dans sa quête d’éternité ?
« Avec seulement quelques dragons de labour, L’Ensorceleur des choses menues sait éviter avec adresse tous les clichés du genre. Et j’avoue que me pencher sur les problèmes de la classe moyenne et de ceux qui font le plus souvent office de figurants dans les romans de fantasy m’a énormément plu. » Stéphanie Chaptal