Jamais je ne t'oublierai
Bilbao. Une jeune femme de bonne famille disparaît ; un journaliste sur la piste de nouveaux réseaux de narcotrafiquants se fait éliminer ; un ancien exilé qui choisit de rentrer au pays à sa retraite après avoir exercé d’importantes responsabilités au sein de la CIA se fait poignarder par un junky.
Trois enquêtes s’ouvrent parallèlement sur ces trois affaires : par un privé autrefois incarcéré pour collaboration avec l’ETA, un inspecteur de police mis sur la touche par sa hiérarchie et un agent de la CIA ambitieux. Trois enquêtes qui se recoupent finalement, avec à l’origine d’obscurs événements survenus durant la Seconde Guerre mondiale.
On sait le poids douloureux de l’Histoire dans le roman noir espagnol. À plus forte raison quand il s’agit aussi de l’histoire du Pays basque. Dans Nul n’est innocent, son premier roman publié en France, c’est à la lumière du parcours de deux hommes, lui-même inscrit dans l’histoire d’un pays, que José Javier Abasolo éclairait son récit. Avec Jamais je ne t’oublierai, c’est au long d’une intrigue complexe à l’agencement maîtrisé qu’il fait cheminer son lecteur, dans une même recherche inquiète de l’origine et du sens d’un monde pervers et violent.